Chapitre 1
L'enfance et la passion équestre
J'étais un garçon au caractère bien trempé, souvent qualifié de tête de mule, mais j'avais la chance d'avoir des parents extraordinaires qui ont toujours essayé de me guider, malgré mes difficultés scolaires.
Les années formatrices
À 11 ans — Découverte magique de l'équitation au centre hippique de Thibermon, en Normandie. Les chevaux m’ouvraient une porte vers un autre monde, une échappée belle loin des contraintes du quotidien.
À 13 ans — Un cadeau qui a changé ma vie : Violaine, ma jument anglo-arabe. Elle est devenue bien plus qu’un animal, une véritable partenaire de vie et de compétition.
Ma passion dévorante pour le concours hippique (CSO) structurait toute mon adolescence. Chaque obstacle franchi avec Violaine était une victoire partagée, une communion parfaite entre le cavalier et sa monture.
Maman, Annie, n'osait pas me regarder lors des compétitions, terrifiée par la vitesse à laquelle Violaine et moi franchissions les obstacles. Cette angoisse maternelle contrastait avec l'exaltation que je ressentais à chaque saut.